NOUVELLE ZÉLANDE

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Difficile sélection de 46 photos sur quelques 1500

En résumé, nous avons passé 30 jours en NZ du 10/12/17 au 11/01/18 et contrairement à toutes les prédictions sur pessimistes de nos amis amateurs en météorologie, nous avons eu un superbe été australe!

Nous sommes arrivés à Wellington, La capitale, au sud de l’île du Nord, une ville à taille humaine où on peut en faire le tour à vélo en une journée, se baigner, c’est vraiment une ville sympa.

Puis nous avons parcouru en long, en large et en travers l’île du Sud. Nous avons beaucoup randonné, beaucoup de baignades, un peu de grimpe, un peu de kayak, un peu d’escalade et quand même des journées de repos à tester les smoothies, les burgers, les fish and ships, les longs blacks coffees, les muffins, les cookies. Voilà tout est dit de la grande gastronomie néo-zélandaise!

Oui ce n’est pas une intox, les paysages (en tout cas dans l’île du sud) sont exceptionnels. C’est comme si on coupait la France en deux dans sa longueur, et qu’en quelques kilomètres on avait des paysages auvergnats (moyennes montagnes pelées avec des landes), puis les Alpes avec des glaciers (les Alpes du Sud en NZ) à côté des plages de l’océan, des montagnes plus accessibles, couvertes de forêt originelle (Native Forest) avec de belles lignes de crêtes. Il y a de grandes plaines avec une agriculture et un élevage bien intensifs qui malheureusement nous font déduire que les néo-zélandais se comportent bien comme des américains ..

Voilà le seul bémol, les néo-zélandais se targuent de vouloir protéger leur environnement mais le détruisent inexorablement. L’homme a détruit 80% des forêts là-bas. Mais je crois que le pire c’est lorsqu’on a fait un trek de 5 jours dont 3 sans voir personne. Nous avions lu qu’un poison avait été envoyé par les airs pour anéantir le « fléau » d’opossum, un mammifère ramené par l’homme et que tous les néo-zélandais se font un plaisir d’écraser sur les routes. Et donc il ne fallait surtout pas boire l’eau et manger les poissons dans une zone définie. Bref, à l’issu de notre trek nous rencontrons 2 biologistes qui nous explique et veulent me rassurer que le poison est en faible quantité, inoffensif pour l’humain. Ils nous demandent si nous avons vu des animaux? Oui deux, trois chèvres. Ils nous disent qu’il ne faut pas hésiter à les tuer, c’est aussi un fléau car elles mangent les pousses endémiques et nuisent à la préservation de la nature. L’homme même la tête en bas, arriverait-il aussi à marcher sur la tête?

Donc oui nous avons kiffé la NZ, nous y retournerons surement (déjà la deuxième fois pour GuiGuidos..) mais l’état d’esprit de préservation de la nature nous laisse pensifs.

Julie